Swagosaure

J’ai été visiter le parc ornithologique de Pont de Gau. C’était vachement chié.

J’étais en vélo sur la piste cyclable et je me demandais comment les Japonais disent « rock ’n’ roll », alors je me répétais en boucle, à haute voix, « rokendorollo, rokendorollu » et autres variations. Et à un moment j’entends le bruit d’une plaque d’égout derrière moi, je me retourne et je vois un autre vélo juste derrière. Alors j’ai éclaté de rire en pensant qu’on m’avait entendu.

Après ça mon frère m’a dit que d’après Wikipédia ça se disait rokkunrōlu.

J’ai été pour la première fois aux catacombes de Paris, après être passé des centaines de fois devant, place d’Enfer.

C’est spectaculaire.

J’ai eu une super idée l’autre fois : une boîte de conserve contenant un grain de maïs.

Ça m’est venu en observant que dans les dimensions des boîtes il y avait un équilibre entre d’un côté le prix et l’aspect pratique des grosses boîtes, et de l’autre la limite de ce qu’on peut manger, qui pousse à prendre des petites boîtes.

Je crois que j’ai atteint l’extrême limite.

J’ai fait une animation utilisant des logiciels libres de ma thèse sur les logiciels libres dans l’animation.

Une vieillerie que j’ai retrouvée au fond d’un disque. C’est une partie d’un film sur lequel j’ai travaillé durant ma deuxième année de master, avec quatre camarades. Avec le groupe, qui s’appelait Probiscuité, nous avions fait une première version, un clip pour le frère musicien d’une des copines, et avions décidé de l’améliorer, de le retravailler. L’idée était de pouvoir chacun explorer ce qui l’intéressait, et d’assembler les parties en un tout cohérent. C’était bien parti.

La fin de l’année venue, on s’est promis de le terminer chacun de son côté, et de se retrouver pour le terminer ensemble. Nous n’avons jamais tenu promesse.

Un spinosaure impérialiste et nihiliste s’embarque pour un voyage au bout du monde…